Séminaire secondaire I - Qu'est-ce que le dogme ?
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Séminaire secondaire I - Qu'est-ce que le dogme ?
Séminaire secondaire I
Qu’est-ce que le dogme aristotélicien ?
Très simplement, on pourrait dire que le dogme est l'intégralité du Livre des Vertus.
Le dogme est la base de notre foi, il est, selon Thomas d’Aquin, « une fragmentation de la Vérité unique, fragmentation nécessaire à l’intellect humain pour saisir le Mystère de Dieu. »
On peut diviser le dogme en trois parties :
Les deux premiers livres, le livre trois, puis le livre quatre ; étant entendu que l’ordre décroissant n’est pas anodin.
a) Les deux premiers livres donnent parfois la parole à Dieu lui-même ou à nos prophètes. Leur parole, si elle peut être soumise à l’exégèse puisqu’elle n’est qu’une retranscription, ne peut être passée au crible du doute.
Ces deux premiers livres sont évidemment des récits divinement suscités puisque écrit par des hommes inspirés par Dieu. L’écriture souffre l’herméneutique à la condition que le message sous-jacent ne soit pas falsifié. Ces livres sont souvent appelés par l’expression du « dogme révélé ».
b) Le livre trois concerne les hagiographies. Là-encore, lorsque la parole d’un saint est retranscrite, elle s’approche du logos. Mais pour ce qui concerne le récit de la vie du saint, il n’est plus cette fois-ci divinement inspiré (le plus souvent du moins). Toutefois, le récit doit être validé par le Saint Office puis par les cardinaux. Ainsi, le texte imparfait d’un aristotélicien isolé est remanié et corrigé par l’Eglise dans son ensemble pour mieux s’approcher de la transcendantale Vérité.
c) Enfin, le livre quatre concerne les sacrements, les prières, la doctrine… Il n’est plus du tout question d’inspiration divine. Mais d’interprétations du récit révélé et de traditions.
Par exemple, le chapitre XIII de la vita de Christos concernant le mariage est interprété par l’Eglise pour aboutir à l’explication du sacrement du mariage.
Le dogme est l’orthodoxie de notre Eglise. Le lire est la meilleure manière de cheminer vers Dieu, il permet de comprendre notre foi et d’exprimer bon an mal an l’indicible.
Nous ne demandons pas une croyance inconditionnelle, mais une compréhension.
L’interprétation du dogme est souhaitable, le dogme ne peut être disputé (contrairement au droit canon), mais son interprétation peut l’être. La différence est subtile, mais essentielle.
QUESTIONS :
1) Qui pourrait modifier le dogme ?
2) Quels pourraient être les motifs pour modifier le dogme ?
Ecrit par Hardouin, frère lescurien
Qu’est-ce que le dogme aristotélicien ?
Très simplement, on pourrait dire que le dogme est l'intégralité du Livre des Vertus.
Le dogme est la base de notre foi, il est, selon Thomas d’Aquin, « une fragmentation de la Vérité unique, fragmentation nécessaire à l’intellect humain pour saisir le Mystère de Dieu. »
On peut diviser le dogme en trois parties :
Les deux premiers livres, le livre trois, puis le livre quatre ; étant entendu que l’ordre décroissant n’est pas anodin.
a) Les deux premiers livres donnent parfois la parole à Dieu lui-même ou à nos prophètes. Leur parole, si elle peut être soumise à l’exégèse puisqu’elle n’est qu’une retranscription, ne peut être passée au crible du doute.
Ces deux premiers livres sont évidemment des récits divinement suscités puisque écrit par des hommes inspirés par Dieu. L’écriture souffre l’herméneutique à la condition que le message sous-jacent ne soit pas falsifié. Ces livres sont souvent appelés par l’expression du « dogme révélé ».
b) Le livre trois concerne les hagiographies. Là-encore, lorsque la parole d’un saint est retranscrite, elle s’approche du logos. Mais pour ce qui concerne le récit de la vie du saint, il n’est plus cette fois-ci divinement inspiré (le plus souvent du moins). Toutefois, le récit doit être validé par le Saint Office puis par les cardinaux. Ainsi, le texte imparfait d’un aristotélicien isolé est remanié et corrigé par l’Eglise dans son ensemble pour mieux s’approcher de la transcendantale Vérité.
c) Enfin, le livre quatre concerne les sacrements, les prières, la doctrine… Il n’est plus du tout question d’inspiration divine. Mais d’interprétations du récit révélé et de traditions.
Par exemple, le chapitre XIII de la vita de Christos concernant le mariage est interprété par l’Eglise pour aboutir à l’explication du sacrement du mariage.
Le dogme est l’orthodoxie de notre Eglise. Le lire est la meilleure manière de cheminer vers Dieu, il permet de comprendre notre foi et d’exprimer bon an mal an l’indicible.
Nous ne demandons pas une croyance inconditionnelle, mais une compréhension.
L’interprétation du dogme est souhaitable, le dogme ne peut être disputé (contrairement au droit canon), mais son interprétation peut l’être. La différence est subtile, mais essentielle.
QUESTIONS :
1) Qui pourrait modifier le dogme ?
2) Quels pourraient être les motifs pour modifier le dogme ?
Ecrit par Hardouin, frère lescurien
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